dimanche 16 mars 2014

L'Assassin Royal 1, L'apprenti assassin ~ Robin Hobb


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L'Assassin Royal 2,


Quatrième de couverture : Au royaume des Six-Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant, renonce à devenir roi-servant le jour où il apprend l'existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l'autorité de Burrich, le maître d'écurie. Mais le roi Subtil impose que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L'enfant découvrira bientôt que le véritable dessein du monarque est tout autre. : faire de lui un assassin au service du pouvoir royal. Et tandis que les attaques des Pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu'à un fil : celui de sa lame.


Mon avis : J'avais beaucoup entendu  parler de cette série de livres, mais j'hésitais à la commencer, ne serait-ce que parce que le résumé ne m'attirait pas tellement. Finalement j'ai sauté le pas et j'avoue que je n'ai pas été déçu !

L'auteur a écrit l'histoire comme si c'était les mémoires de Fitz, ce que je trouve très ingénieux, car ainsi le lecteur a l'impression d'entendre quelqu'un lui conter une histoire - son histoire - de la même façon que le ferait une personne normale. De ce fait lorsqu'il y a des passages moins important que d'autres, le narrateur se contente de dire qu'il a "oublié" ce qui c'est passé dans ce laps de temps. J'aime beaucoup ce choix !

A certains moments cependant j'ai eu beaucoup de mal à suivre : trop de descriptions ou de papotage intérieur. Alors oui forcément ce récit est à la première personne du singulier, mais des fois il y avait trop de pensées de la part du personnage central et ce qui aurait pu être dit en deux paragraphes s'est vu étalé sur deux pages. Dommage pour ça.

Ensuite les personnages sont vraiment attachants. A commencer bien évidemment pas Fitz lui même, qui est un bâtard mais qui compose avec et trace son petit bout de chemin. Bien entendu je ne peux pas parler de ce livre sans parler de Burrich, le maître d'écurie qui peux parfois paraître autoritaire, dur, mais qui a en fait un cœur d'or, comme il le montrera durant (ou presque) tout le livre. C'est vraiment un de mes personnages préféré, car il endosse le rôle d'un père pour Fitz (c'est d'ailleurs lui qui lui donne ce nom). Et il y a aussi Vérité. Alors lui je pense que je l'aime bien plus que Fitz. Il est... tel que je m'imagine un roi et Robin Hobb a vraiment réussi à faire de son prénom la définition même du personnage. C'est vraiment, vraiment un personnage merveilleux.


En bref : c'est vraiment un coup de cœur phénoménal, et j'ai vraiment hâte de lire le deux. C'est un livre de fantasy pure comme jamais je n'en avais lu auparavant. En un mot ? Époustouflant. 

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